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Question

Qu'est-ce que la taxe sur le péché ?

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L'impôt sur le péché n'est pas un terme biblique. Dans l'usage courant, la

taxe sur le péché est un nom plutôt facétieux pour désigner une taxe spéciale prélevée sur des choses considérées comme "pécheresses" ou nuisibles à la société d'une manière ou d'une autre. Les taxes sur les produits du tabac, la bière, les spiritueux, les jeux d'argent et, plus récemment, l'herbe légalisée sont considérées comme des "taxes sur le péché".

Une taxe sur les péchés peut être un effort de la part d'un organisme gouvernemental pour freiner certains comportements jugés dangereux ou préjudiciables pour l'individu ou la société en rendant le coût des produits ou des services extraordinairement élevé. Par exemple, en moyenne, près de la moitié du prix d'un paquet de cigarettes est due aux taxes. En taxant lourdement certains produits et activités, on espère en dissuader l'usage et la participation. La "taxe sur les péchés" est une alternative à l'interdiction pure et simple de certaines activités et de certains produits ou à l'imposition d'une sanction ou d'une amende aux personnes qui s'y adonnent.

Un point de vue plus cynique suggère qu'une taxe sur les péchés est simplement un moyen pour le gouvernement d'augmenter ses recettes. Les gens vont s'adonner à ces comportements nuisibles, en particulier lorsqu'ils sont dépendants d'une substance, et le gouvernement a choisi d'en tirer profit. Dans cette optique, les dirigeants du gouvernement n'essaient pas vraiment de freiner les comportements, car ils perdraient alors l'argent des impôts. Ils en sont venus à compter sur les taxes générées et profitent donc sciemment des personnes qui peuvent être prises dans un réseau de dépendance.

L'alcool et les produits du tabac sont historiquement les produits les plus couramment visés par une "taxe sur le péché". Les jeux d'argent, la pornographie et la marijuana sont d'autres produits et activités susceptibles de faire l'objet d'une "taxe sur le péché". Certaines juridictions adoptent également des lois visant à prélever des "taxes sur les péchés" concernant les bonbons, les boissons gazeuses et les fast-foods. Certains véhicules qui consomment de grandes quantités d'essence deviennent également la cible de taxes supplémentaires, peut-être parce que l'on estime que la consommation de combustibles fossiles est une question morale.

La plupart des produits visés par les taxes sur les péchés sont sans aucun doute mauvais pour la santé, et une réduction de leur consommation serait une bonne chose. Cependant, les critiques affirment qu'en réalité, les taxes sur les péchés ne réduisent pas la consommation, mais font peser un poids financier excessif sur les pauvres. Ils affirment que les gens utiliseront ces produits (en particulier les cigarettes et les boissons alcoolisées) quel qu'en soit le coût, que les riches peuvent facilement se les offrir alors que les pauvres ne le peuvent pas.

Les taxes sur le péché illustrent la difficulté d'essayer de changer et de réguler le comportement de l'extérieur. Il ne fait aucun doute qu'une certaine forme de contrôle externe est nécessaire pour maîtriser les actions pécheresses. Toutefois, une société véritablement libre ne peut fonctionner que s'il existe un accord commun sur ce qui constitue un comportement moral et une détermination tout aussi commune d'agir moralement. A une certaine époque, il existait aux États-Unis un consensus sur les normes fondamentales du bien et du mal. Même lorsque les gens violaient ces normes, ils pouvaient encore convenir en principe que ce qu'ils faisaient était mal. Ce consensus reposait sur ce que l'on a appelé "l'éthique judéo-chrétienne", qui signifie simplement une éthique fondée sur les enseignements de l'Ancien et du Nouveau Testament. L'éthique judéo-chrétienne était en partie externe, mais aussi, dans une certaine mesure, interne, puisque la plupart des citoyens étaient endoctrinés et que la "pression sociale" poussait largement les gens dans la bonne direction. Aujourd'hui, avec l'érosion du consensus judéo-chrétien, il n'y a plus d'accord sur les questions les plus fondamentales du bien et du mal, voire de la vérité et du mensonge.

La situation actuelle révèle peut-être la faiblesse inhérente à une société libre qui n'est pas composée de personnes nées de nouveau par l'Esprit de Dieu. Même un retour au consensus judéo-chrétien du passé ne résoudrait pas le problème fondamental du péché, qui est en fait un problème de cœur. Une telle société serait sans doute un meilleur endroit pour vivre, mais les individus seraient toujours aussi pécheurs à l'intérieur et aussi coupables devant Dieu. Certes, l'Israël de l'Ancien Testament disposait de règles extérieures strictes, mais le péché était toujours omniprésent. C'est pourquoi Dieu a parlé à Jérémie d'une nouvelle alliance qu'il allait promulguer : Jérémie 31: 33-34

"Voici que les jours viennent, déclare l'Eternel, où je conclurai avec la communauté d'Israël et la communauté de Juda une alliance nouvelle. Elle ne sera pas comme l'alliance que j'ai conclue avec leurs ancêtres le jour où je les ai pris par la main pour les faire sortir d'Egypte. Eux, ils ont violé mon alliance, alors que moi, j'étais leur maître, déclare l'Eternel. Mais voici l'alliance que je ferai avec la communauté d'Israël après ces jours-là, déclare l'Eternel: je mettrai ma loi à l'intérieur d'eux, je l'écrirai dans leur cœur, je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. Personne n'enseignera plus son prochain ni son frère en disant: «Vous devez connaître l'Eternel!» car tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu'au plus grand d'entre eux, déclare l'Eternel. En effet, je pardonnerai leur faute et je ne me souviendrai plus de leur péché.Les jours viennent, dit le Seigneur, où je conclurai une nouvelle alliance". (Jérémie 31 : 31-34)

Les lois et les impôts sont des contraintes externes partiellement efficaces contre le péché. Mais le plan de Dieu pour limiter le péché est de changer les gens intérieurement afin qu'ils veuillent vivre d'une manière morale et juste. Jésus est venu "abolir le péché par son propre sacrifice" (Hébreux 9:26). Sous la nouvelle alliance, le péché est supprimé. Les gens peuvent être pardonnés de leurs péchés et leur cœur peut être changé pour qu'ils veuillent plaire à Dieu lorsqu'ils vivent dans la puissance du Saint-Esprit.

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